Buvette de Kalopoula, Analipsi, Fragkomonastiron, Monastère de Kaisariani, Buvette de Kalopoula
Un sentier de randonnée douce populaire sur la pente de Trelos (comme les habitants d’Athènes appellent Hymette) dans un environnement verdoyant avec de belles vues sur le bassin. Le monastère byzantin est aujourd’hui un monument appartenant au ministère de la Culture, d’un intérêt particulier, tandis que l’itinéraire traverse la forêt esthétique d’Hymettus et commence à une altitude d’environ 400 mètres.
L’itinéraire passe par les points de repère suivants. L’ordre des points de repère indique également la direction de l’itinéraire.
Observation : L’orientation et la sécurité du promeneur/touriste relèvent de son entière responsabilité. La présente description, les traces (gpx) correspondantes et les autres documents d’information ne sont que des aides. L’équipement approprié est nécessaire en fonction des conditions météorologiques et de la nature de l’itinéraire.
Principaux points de repère :
Le mont Hymette est une montagne située à l’est du bassin d’Athènes. D’une longueur de 23 kilomètres et d’une largeur variant de 4 à 6 kilomètres, elle couvre une superficie de 80 000 stremmas. Bien qu’il ait subi des incendies dévastateurs, il reste un poumon vert grâce à la plantation continue d’arbres et constitue un habitat important en Attique. À peu près à mi-chemin, il se divise en deux parties, celle du nord, que les anciens Athéniens appelaient Mega Hymettus, et celle du sud, Elattona ou Anydro Hymettus (aujourd’hui appelée Mavrovouni et Contra). Son sommet le plus élevé s’appelle Euzonas et culmine à 1026 mètres d’altitude. Ces dernières années, des mesures spéciales ont été prises pour le protéger. C’est l’une des destinations les plus populaires pour les habitants de la capitale qui souhaitent se rapprocher de la nature. Il est possible de s’y promener en empruntant des sentiers balisés, tandis que la route goudronnée permet d’atteindre le sommet de la montagne.
D’après les découvertes et les sources historiques, des sanctuaires ont été fondés dans la région de la montagne dans les temps anciens. Sur le versant ouest de la montagne se trouvaient des carrières de marbre, utilisées pour la construction de monuments à l’époque hellénistique et romaine. La Société hellénique de spéléologie a recensé plus de 50 grottes et grottes-barattes. Les plus importantes sont la grotte de Peania ou de Koutouki, la grotte de Leontario et la grotte de Nympholeptos. De nombreuses espèces rares et importantes de plantes et d’animaux peuvent être observées dans les rochers, les endroits escarpés et inaccessibles d’Hymette. En se promenant sur le mont Hymette, on est impressionné par la variété des couleurs des fleurs sauvages, par la beauté particulière des orchidées qui abondent sur la montagne, mais aussi par les senteurs enivrantes de plantes comme le thym.
La forêt esthétique de Kaisariani est l’une des zones protégées les plus importantes d’Hymette. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, alors qu’Hymette était déboisé par les conquérants et les habitants qui coupaient les arbres pour se chauffer, Kaiti Argyropoulou, l’épouse d’un diplomate, de retour du Moyen-Orient, a visité le monastère abandonné de Kaisariani et a constaté la destruction totale de la montagne. Il décide de restaurer le monastère et de reboiser Hymette, un effort auquel contribuent de nombreux clubs et associations. Kaiti Argyropoulou a été présidente de l’Association forestière d’Athènes de 1946 à 1976. Comme le mentionne son monument, situé dans la forêt de Kaisariani, elle a créé la zone verte environnante, restauré le monastère de Kaisariani et lutté pour la protection de la nature grecque. Le résultat du reboisement est un paysage d’une grande valeur écologique et esthétique, bien caché au-dessus de l’agitation de l’avenue Katehaki et du campus universitaire en pleine effervescence. Il est dominé par le pin (pin rugueux) en peuplements purs ou en mélange avec des cyprès et des espèces à feuilles larges telles que l’arbre de Judée, le caroubier et le chêne pubescent. Dans les zones rocheuses, le pin est accompagné de houx et d’oliviers sauvages. De nombreuses espèces de plantes prospèrent ici, et plus de 100 espèces d’oiseaux et d’animaux ont été recensées, y compris des renards et des lièvres.
Nous commençons notre visite par Kalopoula, le café en plein air de la forêt, une véritable oasis dans une gorge verdoyante, à seulement 850 mètres du monastère de Kaisariani. En continuant le long du sentier, en faisant un petit détour, il vaut la peine de visiter le monument des combattants chypriotes et de profiter de la fraîcheur et de la vue qu’offre cet endroit. Nous continuons et après un certain temps, nous atteignons la chapelle de l’Ascension. Il s’agit de ce que l’on appelle « l’église du trou » ou « l’église dans le rocher », comme on l’appelait autrefois. Une église dans une grotte avec une grande entrée ouverte, remplie d’icônes apportées par les fidèles. Devant la grotte se trouve un énorme platane qui surplombe une citerne avec des poissons. L’Ascension sur le mont Hymette est une chapelle rare et particulière.
En parcourant les sentiers de la forêt esthétique, il convient de remarquer les inscriptions manuscrites soignées qui nous renseignent sur les arbres et les plantes particuliers de cette forêt. En continuant, nous nous trouvons devant un étang avec des poissons rouges, mais aussi devant le monument de Kaiti Argyropoulou, président de l’Αssociation forestière. En reprenant le chemin de la montée, nous passons devant un deuxième réservoir d’eau provenant de la source de l’Ascension. Cette source est considérée comme un « lieu saint » et fait l’objet de la nouvelle de Papadiamantis « Le miracle de Kaisariani ». Nous suivons les panneaux qui nous indiquent le chemin vers la colline de Taxiarches, une colline qui offre une vue panoramique sur le golfe Saronique et sur laquelle se trouve un ensemble d’églises chrétiennes en ruine. De ce groupe de quatre églises construites à différentes époques sur la colline de Taxiarches, seule la petite chapelle d’une seule pièce de de Saint-Marc est conservée en relativement bon état, ainsi que l’église-cimetière de Taxiarches (XVIIe siècle). Les Vénitiens de Morosini, après la conquête d’Athènes en 1687, ont transformé la petite chapelle byzantine susmentionnée en une église latine en l’honneur de Saint-Marc. Les Athéniens semblent depuis avoir complètement abandonné le complexe de ces trois temples, comme étant latins, l’appelant depuis, de façon péjorative, Fragkomonasteron.
La colline est également appelée « balcon d’Hymette ». De là, on peut prendre les meilleures photos avec Athènes en arrière-plan et il y a des bancs en pierre ombragés pour se détendre. Le complexe n’est pas gardé et peut donc être visité tout au long de la journée. Nous descendons vers le monastère de Kaisariani, le « cœur » de la forêt. Le complexe monastique, qui dépend du département des antiquités byzantines et peut être visité avec un billet, est entouré d’une haute enceinte et possède deux portes, l’une à l’est et l’autre à l’ouest.
De l’époque byzantine, on conserve le katholikon, dédié à la Présentation de la Vierge Marie, et le lutron (fin du XIe – début du XIIe siècle), tandis que la plus ancienne fresque conservée, avec la figure de la Vierge Deomeni (XIVe siècle), se trouve à l’extérieur du katholikon et est visible depuis la chapelle de Saint-Antoine, qui a été ajoutée plus tard. En montant les quelques marches, on atteint le côté est avec la fontaine du Bélier ou Kots Bassi, nom dû à la chute d’eau archaïque. En face du plateau avec l’énorme platane se trouve la pépinière de l’association forestière, où l’on peut acheter des plantes de la flore grecque, aromatiques, médicinales, ornementales, etc.
Il vaut la peine de visiter le monastère le vendredi saint. La procession de l’Epitaphe a lieu en plein jour – à 14 heures – dans une forêt de pins luxuriants, de cyprès imposants et de platanes imposants, accompagnée par le chant des oiseaux. La foule se rassemble dans la cour, et le moment où l’encomium est chanté par un chœur d’enfants est chargé d’émotion.
Nous terminons notre parcours circulaire en nous rendant à la buvette municipale. Nous y trouvons des tables de pique-nique, un étang avec des poissons rouges et des tortues, de l’eau provenant de la source de Kalopoula, des platanes, des cyprès et beaucoup de rosée. Le petit espace où l’on entre pour commander un café ou un snack nous ramène une quarantaine d’années en arrière. Carrelage, chaises en plastique, structure en bois avec des bancs de part et d’autre et une grande table au milieu, affiches sur les murs et quelques livres sur un banc composent le décor des années 1980.
Le parcours se termine ici, mais le mont offre bien sûr une multitude de parcours et d’attractions qui nous attendent à tout moment de l’année pour un répit dans la vie urbaine trépidante de la capitale.
Buvette de Kalopoula, Analipsi, Fragkomonastiron, Monastère de Kaisariani, Buvette de Kalopoula
Un sentier de randonnée douce populaire sur la pente de Trelos (comme les habitants d’Athènes appellent Hymette) dans un environnement verdoyant avec de belles vues sur le bassin. Le monastère byzantin est aujourd’hui un monument appartenant au ministère de la Culture, d’un intérêt particulier, tandis que l’itinéraire traverse la forêt esthétique d’Hymettus et commence à une altitude d’environ 400 mètres.
L’itinéraire passe par les points de repère suivants. L’ordre des points de repère indique également la direction de l’itinéraire.
Observation : L’orientation et la sécurité du promeneur/touriste relèvent de son entière responsabilité. La présente description, les traces (gpx) correspondantes et les autres documents d’information ne sont que des aides. L’équipement approprié est nécessaire en fonction des conditions météorologiques et de la nature de l’itinéraire.
Principaux points de repère :