L’un des rares monuments musulmans de la seconde période (1689-1821) de la domination ottomane à Athènes est la mosquée qui est restée connue sous le nom de « Mosquée Tzisdarakis». Elle a été construite en 1759 par Tzisdarakis, le voïvode, le commandant d’Athènes. Des légendes se sont mêlées à sa fondation en même temps que les matériaux, comme celle qui veut que la chaux nécessaire aux travaux de construction ait été prélevée sur la fonte d’une colonne du temple de Zeus olympien. La soif de connaissance a cependant montré qu’il s’agissait probablement d’une colonne de la bibliothèque d’Hadrien, une version tout aussi déplaisante.
Au XXe siècle, l’usage du bâtiment a changé et il a abrité, dans un premier temps, le Musée national des arts décoratifs (depuis 1918) et, par la suite (depuis 1973), le Musée des arts populaires grecs, qui dispose aujourd’hui d’une antenne avec une collection de céramiques. Informations intéressantes : En 1966, le bâtiment a été partiellement rénové pour permettre au riche monarque déchu d’Arabie Saoudite, Ibn Saud, qui était en exil en Grèce, d’accomplir ses devoirs religieux.