Sur le côté ouest de l’Acropole, à mi-chemin entre la colline des Muses (Philopappou) et la colline des Nymphes (Asteroskopeío-Observatoire national d’Athènes), se trouve le plateau de la Pnyx. Grâce à sa morphologie et à sa taille, il a été choisi dans l’Athènes antique comme lieu de rassemblement des citoyens, comme siège de l’Ecclésia.
Selon les références historiques, la fonction du site remonte à la fin du VIe siècle, à l’époque des réformes de Cléisthène (508 av. J.-C.). Même si, à cette époque, l’utilisation du site était plutôt occasionnelle. C’est ce qui explique l’absence de découvertes archéologiques. Les premières découvertes remontent au Ve siècle av. La Pnyx, outre sa valeur historique en tant que site archéologique, possède un autre témoignage historique extrêmement important. C’est le lieu où s’est amorcée la transition du polythéisme…au christianisme.
Le Nouveau Testament (Actes des Apôtres) rapporte le discours de l’apôtre Paul aux Athéniens à la Pnyx en 51 après J.-C., au cours duquel il a converti à la nouvelle religion qu’il enseignait le futur évêque de la ville, Dionysios Areopagitis, et Damari, la première Athénienne à croire au christianisme et plus tard martyrisée pour sa foi.